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Type de textesource
Titre « De l’avantage des vertus de société »
AuteursCaylus, Anne-Claude Philippe de Tubières, comte de
Date de rédaction1756/11/08
Date de publication originale
Titre traduit
Auteurs de la traduction
Date de traduction
Date d'édition moderne ou de réédition2015
Editeur moderneLichtenstein, Jacqueline; Michel, Christian
Date de reprint

(t. VI, vol. 1), 251

[[4:suit Apelle grâce]] Vous savez encore qu’Apelle écoutait sans être vu le sentiment du public sur les ouvrages qu’il produisait, et c’est encore une précaution que l’on ne répète guère que par un principe d’émulation, dans le désir constant de corriger ses défauts, par un moyen d’autant plus convaincant qu’il est souvent accompagné d’une vérité cruelle pour l’amour-propre, car alors elle est énoncée sans aucun ménagement.

Dans :Apelle et le cordonnier(Lien)

, 467

Apelle, très éloigné de recevoir des impressions pareilles, convenait qu’Amphion le surpassait pour l’ordonnance, et Asclépiodore pour les proportions ou la correction, mais avec la même sincérité, il disait que tous les ouvrages exécutés de son temps étaient dépourvus d’une certaine grâce, qu’on ne trouvait que dans les siens[[3:Pline, Histoire naturelle, XXXV, 79.]]. Ce jugement paraît d’abord l’effet d’un orgueil, non seulement aveugle, mais excessif. Cependant la réflexion nous apprend qu’il était fondé sur la plus grande vérité. II n’est pas possible de douter qu’Apelle n’ait véritablement possédé les grâces. Les témoins les plus intéressés à démentir cette vérité en sont convenus, même après un aveu public qui devait plutôt les révolter que les persuader, mais tel est le charme de la vérité : elle ne redoute rien, elle ne craint rien et finit toujours par plaire, ou tout au moins par convaincre. [[4:suite : Apelle et cordonnier]]

Dans :Apelle supérieur par la grâce(Lien)

, 467

II n’est pas possible de douter qu’Apelle n’ait véritablement possédé les grâces. Les témoins les plus inté­ressés à démentir cette vérité en sont convenus, même après un aveu public qui devait plutôt les révolter que les persuader, mais tel est le charme de la vérité : elle ne redoute rien, elle ne craint rien et finit toujours par plaire, ou tout au moins par convaincre.

Dans :Apelle supérieur par la grâce(Lien)